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Histoire et légendes sur le Pic de Saint-Barthélemy

 

Autour du pic de Saint-Barthélemy, au-delà de l'histoire véritable, il y a aussi les légendes, riches et nombreuses. Bien souvent, ici comme ailleurs, les légendes apparaissent comme étant forgées sur la base de faits historiques, colportés de géneration en génération et se déformant peu à peu. Après quelques siècles le réel et l'imaginaire finissent par se mêler indissociablement.

 

En ce qui concerne l'histoire proprement dite, le sommet et ses environs immédiats nous livrent une assez maigre moisson sur le terrain. Entre les vestiges préhistoriques du col de la Peyre et les repères laissées par les officiers géodésiens au XIXe siècle, peu de de traces tangibles d'une présence humaine pourtant fréquente tout au long des siècles. Il faudrait rechercher les vestiges des tentatives d'exploitation de mines d'or près des étangs, et surtout les restes de la chapelle qui fut édifiée au sommet. Finalement, l'histoire du pic nous est surtout accessible par les textes anciens. A ce titre, un événement historique précis semble n'avoir jamais mis en lumière auparavant, à notre connaissance, par les historiens du pic : il s'agit de la probable occupation des lieux à titre d'ermite par Saint-Anastase vers la fin du XIe siècle.

 

En ce qui concerne les légendes, il en va autrement. Le Pic de Saint-Barthélemy, sanctuaire du soleil tout auréolé de nues et de mystères, par son "aura" particulière, a évidemment suscité bon nombre de légendes et croyances propres à lui-même (liées au soleil et à la foudre). Mais de plus, la proximité immédiate de lieux à forte charge symbolique (les nombreux mégalithes et grottes qu'il abrite en ses flancs, le Massif du Morenci, la fontaine de Bélesta) ou mystique (Montségur, Puivert) a fait que notre Pic, ou son massif, a servi de cadre, de toile de fond,ou de décor fantastique, à bon nombre de légendes associées à tous ces lieux particuliers qui parsèment la région. Tout se passe alors comme si, la région étant en elle-même rendue "magique" par l'ombre du Pic tout proche, le moindre site tant soit peu remarquable se trouvait ispo facto paré d'un contenu surnaturel propre à engendrer force légendes et croyances.

Bon nombre de légendes de la région puisent directement leurs sources dans "l'épopée cathare". Il y notamment les nombreuses légendes relative au Château de Montségur, tout proche, et la légende du Trésor des Cathares que tout ariégeois croit enfoui sous la terre de son champ. A Montségur, la légende flirte souvent avec l'ésotérisme, tout comme à Rennes le Château et au Pech de Bugarach, les autres hauts lieu régionaux en la matière. Il y a aussi, toujours au pied de notre Pic, la légende du lac de Puivert qui se serait vidé par la folie de la châtelaine. La vérité est ici plus prosaïque, puisque c'est le verrou rocheux naturel retenant le lac qui aurait cédé brusquement un jour de crue, entraînant une lame d'eau dévastatrice qui inonda Mirepoix et fit de nombreuses victimes.

D'autres légendes semblent prendre leur source dans un passé plus lointain, ou du moins plus païen, comme celle des "encantadas" de la Fontaine de Fontestorbes.

 

 

Dans cette page traitant à la fois d'Histoire et de Légende, nous avons choisi de ne pas dissocier les aspects historiques des aspects légendaires lorsqu'ily a lieu, car bien souvent, les légendes sont liées à un ou plusieurs faits historiques qu'il est intéressant de noter, tout en reconnaissant humblement la fragilité des hypothèses que l'on peut ainsi avancer sur ces relations historico-légendaires. A. Sarda (1994), dans son livre "Le Tabor Pyrénéen", s'aventure parfois plus loin, en essayant de décrypter le caractère épique, lié à une Histoire très ancienne et nécessairement orale, qui serait caché sous le récit des légendes, comme un niveau narratif supérieur par rapport au niveau immédiatement perceptible. Ainsi, dans une légende mêlant Bebrix, Pyrène, Hercule et Géryon, il tente de décrypter, sous l'affrontement de ces deux derniers héros, l'affrontement les peuples celtes et ibères qui a eu lieu en ces parages dans l'antiquité pré-romaine. Dans cette page, nous nous gardons de tenter de parvenir à un tel niveau de décryptage (pour lequel une culture fort érudite est évidemment nécessaire), et nous nous bornons à rapprocher les faits historiques qui nous semblent les plus pertinents pour relier le contexte surnaturel des légendes au contexte réel du monde qui les a fait naître. Toutefois, les faits historiques attestés sont rapportés avec toute la rigueur possible, en citant toujours les sources utilisées, et en tentant de garder un certain esprit critique vis à vis de ces sources.

 

Enfin, on peut faire une dernière observation, de nature plus géographique, concernant les légendes liées de près ou de loin au Massif de Tabe: toutes, sans exceptions, se rapportent au flanc nord du massif. Bien sur, le flanc nord, obscur et boisé, est, par opposition au flanc sud, clair et découvert, propice à toutes sortes de phénomènes surnaturels ne pouvant survenir que dans le mystère d'une pénombre mystérieuse. Mais, plus fondamentalement, il paraît clair que c'est surtout pour les peuples habitant en son versant nord et dans la basse plaine que le Massif de Tabe peut se parer du titre de "Trône des Dieux", de lieu surnaturel irradiant une force magique. En effet, pour les habitants de la haute vallée de l'Ariège, le massif de Tabe, en dépit de la beauté de ses lignes, n'est rien d'autre qu'un "massif parmi d'autres" encore plus sauvages. Signalons en effet que le massif qui fait directement face à celui de Tabe, est, vers le sud, le Massif de l'Aston, l'un des plus profonds et des plus sauvages des Pyrénées, encore de nos jours. On peut estimer que l'aura particulière du Massif de Tabe s'étend grosso modo de Tarascon au plateau de Sault (Comus, Montaillou), en passant par Foix, Pamier, Mirepoix, le pays cathare, et toute la plaine languedocienne jusqu'à Castelnaudary, Carcassonne etc. D'ailleurs, historiquement, vers Ax, Les Cabannes, Verdun ou Aston, on peut trouver ponctuellement pour notre montagne le nom un peu quelconque de "Montagne d'Appy" (attesté par écrit une seule fois, dans les travaux de Reboul au XVIIIe siècle).


Toponymie historique: Soularac / Tabor / Tabo / Taba / Tabe / Saint-Barthélemy...:

 

A l'heure actuelle, le massif qui entoure le Pic de Saint-Barthélemy porte indifféremment plusieurs dénomination: Massif du Saint-Barthélemy, Massif de Tabe, ou encore Montagne de Tabe. Pour le Pic lui-même on trouve, à l'époque actuelle, les dénominations "Montagne de Tabe", surtout chez les personnes agées, mais plutôt "Pic de Saint-Barthélemy", qui est la dénomination officielle, utilisée pour la cartographie et les sciences. Dans l'histoire, on relève beaucoup d'autres noms, comme "Mont Thabor". On trouve aussi, quoique beaucoup plus rarement, sur le versant sud et de manière limitée dans le temps au XVIIIe siècle, la dénomination de "Montagne d'Appy", tirée du nom du village d'Appy situé sur le flanc sud du Massif. Cette multiplicité de noms résulte de l'accumulation des dénominations successives au cours du temps, chacune des dénominations nouvellement introduite venant s'ajouter aux précedentes sans véritablement réussir à les éliminer.

La première mention écrite connue présente le toponyme "Mountanha dé Taba" et remonte à 1350. L'étymologie de ce nom remonte à "Thabor", la montagne située en Palestine où Jesus à subi la transfiguration. Le nom "Pic de Saint-Barthélemy" est lui aussi relié fortement à la religion, puisque qu'il marque le pélerinage annuel au sommet à l'occasion de la fête du saint patron. Tout ceci pose plusieurs questions:
- Pourquoi notre Mont porte-t-il, entre autres, le nom d'une lointaine montagne Palestinienne?
- Pourquoi notre Mont porte-t-il plusieurs dénominations, toutes celles-ci possédant en outre une connotation spirituelle ?

Pour en savoir plus, je vous propose des explications plus détaillées sur la toponymie historique du pic

Ce qui est un phénomène assez remarquable du point de vue toponymique, c'est cette multiplication des appellations pour un lieu unique, et sutout la persistance de cette mutliplicité à travers les âges. Tout se passe comme si chaque nouveau nom était agrégé au substrat ancien, plutôt qu'il ne venait le recouvrir. Il faut probablement y voir un signe de la fascination ressentie pour ces lieux, qui fait qu'ils reviennent sans cesse dans le discours, dans le récit, dans la légende, et qu'ils ne peuvent donc se contenter d'un nom unique, trop réducteur. C'est comme si chaque nouvelle appellation était accueillie comme une nouvelle source de richesse sémantique, permettant une nouvelle coloration émotionnelle dans le récit, mais ne pouvant pas, à elle seule prétendre éliminer les anciennes dénomination, ni réduire la symbolique si riche et si multiple des lieux sous un vocable unique.

En tout état de cause, il est fascinant de constater que, fait unique dans la toponymie pyrénéenne, toutes les dénominations successives attribuées à cette montagne (Soularac, Tabor, Saint-Barthélémy) possèdent une valeur symbolique très forte, qu'elle soit de nature mystique ou, par la suite, spirituelle et sacrée. On est ici très loin des "Pic de la Chèvre", "Pic Noir", et autres appellations triviales comme celles communément rencontrées alentour. La toponymie du lieu ne se rattache jamais au concret, mais toujours au divin. Cette continuité dans la charge symbolique contenue dans leurs dénominations est bien la preuve d'une perception véritablement partagée, de la part de tous les peuples qui les ont cotoyés, de la puissance évocatrice exceptionnelle émanant de ces sommets.

 


 

peuplements préhistoriques:

 

A VENIR:
les peuples préhistoriques ayant habité dans les cavités qui parsèment nombreuses les flanc du massif, auraient été "acculées" dans ces contrées sauvages par des migrations de peuples plus belliqueux. De nombreux vestiges préhistoriques originaux et énigmatiques.
Grottes, Mégalithes, Cromlechs et autres monuments préhistoriques. (sujet et sources à confirmer)


Montagne "solaire":

 

EN TRAVAUX:
Le Pic de Saint-Barthélemy aurait été, depuis les temps les plus anciens, une montagne dédiée à des cultes solaires. Le pélerinage de la Saint-Barthélemy (nuit du 23 août et matinée du 24 août) en serait une lointaine réminiscence, arrangée dans un esprit plus chrétien.

On aurait la "filiation" suivante :
Soularac => Tabor => Saint-Barthélemy
qui correspondrait au rites suivants :
Lugnasad => Transfiguration => Pélerinage de la Saint-Barthélemy
et aux dates suivantes:
1er Aout => 6 Aout => 24 Aout

Toutes ces fêtes, sont considérées comme étant, à leur époque, les fêtes qui marquent le passage de l'été à l'automne (d'un point de vue plutôt agricole).

(sujet et sources à confirmer)

Si vous êtes intéressé, voir quelques développement supplémentaires (et provisoires) sur le thème Montagne "solaire" .


Les anneaux de fer / le Col de Cadènes:

 

A compléter:
- Olhagaray (1609) parle de gros anneaux et de "cadenats" rencontrés au sommet de ces monts sourcilleux qui auraient servi à amarrer des bateaux sur l'Etang du Diable ou sur les crêtes du massif lors d'une invasion de la mer de Languedoc.
- Castillon d'Aspet (1852) parle des anneaux qui se trouvent vers Fontargente: "On voit encore placés, à cet effet, aux portes des principales églises de la vallée, des anneaux de fer qu'on nomme gargouillia del coullia. Suivant la tradition, ces anneaux étaient fixés au rocher du val méridional de Fontagente [en Andorre donc] et fesaient partie des trophées fameux dont Pompée décora les crètes pyrénéennes pour immortaliser le souvenir de son passage" (t.I, p.447)
- Marcailhou d'Aymeric (1898) décrit les anneaux de fer rencontrés sur ces hauteurs de Tabe (et sur d'autres alentour, notamment Pedrous et Fontargente et près Tarascon), et qui ont donné lieu à tant de légendes, seraient en fait des signes de bornages établis à la suite des guerres carolingiennes. La crête du massif de Tabe a toujours été effectivement une frontière. Il s'agirait en fait de la frontière entre Etats du Languedoc et Comté de Foix
- L'objet en fer fiché dans le roc vers Tarascon serait de nature différente: une barre de fer (et non un anneau) qui aurait pu servir à retenir un barrage près de Sabart. Explication assez confuses de Bergès (1839)
- Légende, probablement assez récente de "l'ermite Saint Barthélemy" qui aurait été un berger cathare , martyrisé enchaîné au col de Cadènes (cité par Sarda). Ce point est développé ci-dessous dans la rubrique traitant de Saint-Anastase
(sujet et sources à confirmer)


Saint-Anastase un ermite sur le pic

 

A la fin du XVIIe siècle, l'évêque de Rieux trouva dans le présbytère de Saint-Martin d'Oydes, près de Pamiers, un manuscrit du début du XIIe siècle. Ce manuscrit relate la vie d'Anastase par un contemporain qui l'a connu dans ses dernières années. On y apprend que "l'homme de Dieu" Anastase, venu avec Hugues de Semur, Abbé de Cluny, en Aquitaine pour essayer d'y fonder une communauté religieuse, a souhaité se retirer sur une montagne proche de Pamiers afin d'y célébrer le carême dans la solitude, mais qu'il y resta finalement trois années durant. Le texte précise: "Il choisit pour y habiter un sommet très élevé, qu'on appelait Abriscola, parce que dans sa région, il dominait toutes les autres cimes.[...] Alors, entre le froid et les neiges éternelles, il servait le Seigneur". Le texte parle ensuite de la grande dévotion qu'inspirait l'ermite parmi les fidèles de la région. "Durant les trois années qu'il passa dans l'ermitage, ils vinrent si nombreux que des montagnes environnantes on voyait briller les cierges allumés devant sa cellule par ses visiteurs".
Bien que le nom Abriscola ne permette pas d'être formel sur la désignation du pic pour le lieu de l'ermitage, une série de titres de reconnaissances vient étayer cette hypothèse. Ces titres, datés de 1316, 1405, 1489 et 1535 et fixant les limites du lordadais, mentionnent tous "l'Eglise de Saint-Anastase" au sommet de la montagne de Tabe, et confrontant avec la seigneurie de Mirepoix. Cette délimitation est reprise en 1672 dans un dénombrement du comté de Foix, châtellenie par châtellenie.
Cela signifierait-il que l'ermite s'est retiré vers le sommet du pic de Saint-Barthélemy, et qu'une chapelle fut ensuite édifiée au sommet en sa mémoire et pour honorer son culte ? Plus de précisions vous sont proposées sur cette page :Un ermite sur le pic : Anastase

 


Etang des Truites / des Druides

 

Une légende (probalement récente), affirme que le nom "Etang des Truites" viendrait de la déformation d'une dénomination originelle "Etang de Druides", supposée provenir du fait qu'à l'époque des Celtes, cet étant était un étang sacré pour les druides qui y célébraient régulièrement leur culte. Les légendes sur ce thème consistent donc principalement en deux affirmations distinctes:
a) L'étang était un état sacré pour les druides celtes, qui y célébraient un culte
b) L'étang s'appelait originellement "Etang des Druides", et a été rebaptisé "Etang des Truites" par erreur, très récemment.

On trouve une trace écrite de ces deux allégations dans la monographie d'A. Sarda (Le Tabor Pyrénéen, 1994) . C'est d'ailleurs apparemment la seule source où apparaît une thématique druidique explicitement appliquée à cet étang.

Je vous propose plus de détails sur les dénominations de l'Etang des druides ou des Truites (historique, récits, références,...) et sur les cultes druidiques autour de ce lac, si vous êtes intéressé par le sujet.

Les sources écrites demeurant relativement rares sur le sujet, il est difficile d'être affirmatif en quelque manière que ce soit. Pour résumer les développements présentés dans le lien ci-dessus, nous conlurons ainsi:
a) il est "possible" (et il serait même "plausible") que les étangs du Saint-Barthélemy aient été des étangs sacrés à l'époque des Celtes, mais il n'y a aucune certitude là-dessus.
b) il est par contre tout à fait douteux que le nom "Etang des Truites" provienne de la déformation accidentelle et involontaire d'un nom apparenté originellement à "Etang des Druides"


Etangs Males / Etang du Diable

 

Les deux étangs principaux du vallon supérieur du Lasset (Etang des Truites et Etang du Diable, selon la dénomination actuelle) donnent lieu à l'ensemble de légendes le plus riche de toutes celles liées au massif de Tabe. Dans les légendes qui entourent ces étangs, il n'est pas toujours possible de déterminer duquel des deux lacs il s'agit exactement car ils ne sont généralement pas distingués clairement dans les écrits anciens.

La thématique des multiples légendes liées à ces étangs, se divise en quatre grandes branches:

a) étang orageux: lorsque on y jette une pierre (ou aussi parfois lorsqu'on en remue l'eau avec un bâton), il se crée des bouillonnements et agitations dans l'eau, qui au bout d'un certain temps, finissent par déclencher d'effroyables tempêtes et orages avec force éclairs et tonnerre.

b) : exhalaisons sulfureuses : les dérangements météorologiques ci-dessus sont dus à des exhalaisons sulfureuses provoquées lorsqu'on agite les eaux de l'étang.

c) gueule d'enfer: les manifestations météorologiques précédentes seraient la preuve de ce que ces étangs, profonds et sombres, sont des "gueules d'enfer" (c'est à dire des gouffres qui communiquent avec les enfers par le bas).

d) anneaux d'amarrage: les énormes anneaux et chaînes de fer que l'on trouve à proximité des étangs sont les vestiges d'un temps où la mer (du Languedoc) avait envahi la contrée et où les habitants, pour survivre, avaient été contraints se réfugier dans des bateaux amarrés sur les hauteurs de la montagne.

Toutes ces légendes sont très anciennes, et celles relevant de la première des trois thématiques ci-dessus semblent puiser leurs racines au moins jusqu'à l'époque de l'Antiquité (celte).

Si vous êtes interessé, je vous propose plus de détails sur ces légendes liées aux étangs du Saint-Barthélemy (références, reproduction de récits anciens, commentaires, ...).


Pépites géantes - Comte de Pujol

 

A VENIR:
Il existe au sujet du Pic, des légendes "aurifères" : en susbtance, notre Pic ne serait ni plus ni moins qu'un tas d'or ! Ces légendes semblent assez peu anciennes : moins de 150 ans. Elles dateraient d'une période (vers le milieu du XIXème siècle) où tout ce qui avait trait aux richesses naturelles des montagnes (thermalisme, mines) avait pris une importance considérable. La prospection minière avait connu un regain d'activité.

Une légende récente raconte qu'un certain Comte de Pujol aurait découvert en 1873 sur les flancs du Pic de Saint-Barthélemy, des pépites d'or géantes allant jusqu'à 200 grammes.
Egalement, prospection (sans succès) par des ingénieurs audois et une "somnambule", attestée vers cette époque par Marcailhou d'Aymeric (1898).
Attestation de traces d'or aussi dans Bergès (1839)
(sujet et sources à confirmer)

[...]"Parce que les légendes ont la vie dure, et que l'or, on en parle depuis des siècles dans la région. En 1873, au Pic de Saint-Barthélemy, un certain comte de Pujol aurait trouvé des pépites de 4 à  200 grammes. Malheureusement, l'endroit s'est perdu... Et les vieux du pays bruissent de belles histoires, et se souviennent, au moment du pastis, des pépites là-haut dans la montagne, il suffisait de se baisser pour en rapporter des poignées"[...]

[...]"A première vue, la réalité est un peu plus aride. Les teneurs en or dans les mines de la vallée oscillent entre 0,06 et 6 grammes pour une tonne de cailloux, la plupart des exploitations de cuivre aurifère ont d'ailleurs été épuisées vers le Ier siècle de notre ère. Diodore de Sicile (60 avant J.-C.) parle d'une tribu gauloise qui a vécu de son or, et les Romains employaient, selon Pline le Jeune, jusqu'à  20 000 esclaves par district minier. En 1477, les habitants de Pamiers, en Ariège, creusent toujours, jusqu'à  ce qu'une ordonnance royale de 1750 impose à  tous les chercheurs de vendre le produit de leur sueur à  l'état"[...]

Référence: http://orpailleur.free.fr/presse/lematin198610.html

 


Contributions bienvenues

 

Vaste sujet que celui des légendes dans la région; toute contribution est la bienvenue ...

 


Page mise à jour le 12/11/2010.