Age: A partir de 8 ans
Durée: 2 heures 30 à 3 heures (montée) / 2 heures (descente) Ces horaires sont donnés pour des marcheurs "normaux" et peu chargés.
Dénivelé:850 m environ
Difficulté: sentier parfois raide pour les jambes, mais jamais dangereux. Chaussures de randonnées obligatoires, et bâton recommandé.
Balisage: le sentier est très bien balisé (marques jaunes) à partir de l'étape 10 mn ci-dessous. Avant, il faut faire attention à bien démarrer. Ensuite, aux embranchements de sentiers, des panneaux indiquent la direction à prendre.
Pendant la première demie-heure, la randonnée emprunte des pistes de chantier de la station de ski des Monts d'Olmes, et le paysage est peu bucolique et assez rébarbatif. Mais une fois passé une crête opportune, ces infrastructures se font oublier rapidement, et on se trouve dans un paysage sauvage mais tout en douceur, parmi les myrtilles, les framboises et les rhododendrons. Après le col de Girabal, on se trouve dans des pâturages jusqu'au sommet, d'où le panorama est magnifique.
(0 mn, 1484 m)
La randonnée débute à la station de ski des Monts d'Olmes (1484 m). Laisser la voiture au parking supérieur (qui marque l'extrémité de la route) et suivre la piste de chantier qui s'élève au bout de ce parking par un virage à droite qui contourne le long bâtiment grisâtre par l'arrière.
Le départ de la randonnée (la piste contourne le bâtiment).
Au fond: le Pic de St-Barthélemy
(cliquer sur l'image pour l'agrandir)
(10 mn, environ 1550 m) : replat de la piste carrossable
En une dizaine de minutes, après une large courbe sur la gauhe, la piste atteint une sorte de replat et amorce alors un virage à droite. Face à soi, on domine alors de quelques mètres le départ d'un téléski double (téléskis de Fage Belle...). A sa gauche, vers le sud, on est en léger contrebas de la cabane de départ d'un autre téléski (simple, celui-là; téléski Galinat). On doit alors quitter la piste principale et se diriger en légère montée vers cette cabane de départ du téléski simple, en direction du sud donc. A une vingtaine de mètres avant d'arriver à la cabane, traverser le ruisseau à gué au plus près des arbres et d'une sorte de cascade (marque jaune), et prendre l'amorce du sentier qui poursuit en direction d'un pylone du téléski double mentionné précédemment. A cet endroit, profondément défiguré par les bulldozer cette année (2006), les marques jaunes deviennent peu visibles. Traverser au plus direct la balafre de cette piste nouvellement défoncée pour retrouver les marque, ou emprunter cette piste pour l'abandonner une centaine de mètres plus loin en bifurcant franchement vers la gauche. Dans les deux cas, il faut se retrouver à l'endroit où la balustrade en bois de ce premier tronçon de téléski prend fin (marque jaune sur le dernier poteau).
(20 mn, environ 1600 m) : sommet de la balustrade du téléski de Fage Belle
Suivre pendant une cinquantaine de mètres le tracé du téléski double à pleine pente, jusqu'au prochain pylône (quelques marques jaunes côté arbres). Au niveau de ce pylône, on voit sur la gauche une large trouée dans le rideau d'arbres qui bordae le tracé du téléski. Suivre alors le sentier qui emprunte cette trouée, et qui oblique presqu'aussitôt vers le sud-est. Les traces jaunes deviennent désormais assez bien visibles et régulières, évitant désormais tout danger de fausse route.
(30 mn, 1710 m) : piste de chantier presque horizontale
Le sentier rejoint une nouvelle piste de chantier presque horizontale. Après 2 mn, cette piste se divise en deux: prendre l'embranchement de droite qui mène rapidement à un replat où l'on contourne un lac, d'assez loin en le laissant sur notre gauche. Poursuivre quelques mètres vers le sud en longeant la base d'un important talus de terre artificiel. A une nouvelle bifurcation de la piste, prendre la branche qui descend à gauche, vers un captage de source bien visible (mât peint en rouge). C'est à ce captage que l'itinéraire quitte définitivement les pistes de chantier pour devenir un vrai sentier montagnard. Le sentier poursuit vers le sud-est avec un bonne pente, afin de franchir l'arête arrondie de la crête qui descend du sud.
(50 mn, 1860m) : bifurcation Col de l'Etang d'Appy / Col de Girabal
Le sentier passe l'arête en débouchant sur un replat d'où la vue s'élargit sensiblement. Un embranchement conduit au Col de l'Etang d'Appy, qu'on laisse sur la droite pour poursuivre tout droit (poteau indicateur). Le Col de Girabal devient visible vers le sud-est, mais on ne l'atteint pas directement: le sentier va vagabonder en direction de l'est et passe une succession de mamelons plus ou moins en descente, afin de rejoindre le sentier plus ancien qui montait de la vallée, à partir du village de Montferrier. Au cours de cette divagation, il faut se résoudre à reperdre d'une cinquantaine de mètres au total. Au point le plus bas, le sentier passe sur le sommet d'un petit dépôt morainique en forme d'arc de cercle, qui sera bien visible de la crête du Pic, après le Col.
la droite au niveau du poteau de bois visible a droite du centre de l'image.
Au fond, le Col de Girabal et le Pic de Saint-Barthélemy.
(cliquer sur l'image pour l'agrandir)
(1h10mn, 1820m): Sentier de Montferrier
On atteint le point le plus bas de cette traversée quelques mètres seulement avant de rejoindre l'ancien sentier venant de Montferrier (poteau indicateur). Le sentier longe alors un large replat herbeux avant de parvenir à l'orry et à la Font de Lauzate.
(1h15mn, 1860m): Orry et Font de lauzate
Le sentier parvient à l'orry exactement lorsqu'il retrouve l'altitude du point le plus haut atteint sur la crête quittée 25 mn auparavant. L'orry, à moitié effondré, est inutilisable. La source est nichée sous un gros rocher à un dizaine de mètres en amont du gué du sentier. Néanmoins, il semble qu'en été son débit ne soit pas toujours suffisant pour se ravitailler. Le sentier monte alors à pleine pente vers le Col de Girabal par un raidillon entre les buissons.
(1h40mn, 1996m):
Col de Girabal
Vue du col, la forme arrondie de la montagne nous masque le
sommet. Le point le plus haut que l'on aperçoit n'est qu'un ressaut
arrondi situé vers 2250m, donc à 100m sous le sommet.
Le sentier suit alors la crête ouest du Pic, qui le relie au col.
(2h00mn, 2100m):
Rochers en saillie
Le sentier passe à proximité deux gros blocs de rochers en saillie sur la crête.
C'est entre le niveau de ces rochers et celui du
ressaut arrondi mentionné précédemment que la pente est la
plus raide, mais sans être dangereuse à aucun moment.
(2h15mn, 2250m):
Ressaut arrondi
Une fois parvenu à ce ressaut, le sommet devient peu à peu visible
tandis que le col de Girabal disparaît dans la convexité de la pente.
Le sentier traverse un premier amas rocheux à une vingtaine
de mètres sous le sommet, puis la pente s'adoucit soudainement
en parvenant à proximité du sommet.
(2h30mn; 2348m):
Sommet
Le sommet est coiffé de quelques rochers et d'un petit mât, pour
se donner l'air d'une vraie montagne, mais tout autour
ce n'est que de l'herbe. Plusieurs emplacements de bivouac
à la belle étoile sont visibles à proximité immédiate.
A une trentaine de mètres du sommet en direction du sud-ouest,
un orry en parfait état et propre permet de passer la nuit pour
2 à 3 personnes, sans avoir à monter de tente,
moyennant l'installation d'une bâche sous les
sacs de couchage.
Il y à 20 ans , l'endroit était peu hospitalier, car manifestement
squatté par les brebis, mais de nos jours il est d'une
propreté surprenante et bienvenue.
Page réactualisée et mise à jour le 03/10/2006.
passée 25 mn auparavant. Le sentier passe la crête dans le petit col visible près du milieu,
puis descend en direction du coin inférieur gauche avant d'obliquer franchement pour rejoindre
le coin inférieur droit.
Le sommet du Pic est masqué par un ressaut arrondi visible en
haut à gauche. Le sentier longe la crête, sur la gauche de la photo.
Au fond, le Mont Fourcat, à l'extrémité ouest du massif.